Articles

La mairie de Paris vole au secours de l'Afghanistan

Image
La mairie de Paris organisait ce jeudi une conférence de solidarité avec l’Afghanistan. L’accueil des réfugiés a notamment été évoqué. De gauche à droite : la maire de Paris Anne Hidalgo, le philosophe Bernard Henri Lévy, la maire de Maydan Shahr Zarifa Ghafari et le grand reporter Jérôme Bony Depuis la prise de Kaboul aux mains des talibans et le  chaos  qui s'ensuivit, l’Europe est confrontée à un afflux de réfugiés afghans. En France,  de nombreux maires  ont fait part de leur solidarité avec l’Afghanistan et se sont déclarés prêts à prendre leur part dans l’accueil de ces exilés. C’est le cas de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, qui s’est engagée sur  BFMTV  à « évidemment soutenir et accueillir » des Afghans. Dans ce contexte, la mairie de Paris accueillait ce jeudi une conférence de solidarité avec l’Afghanistan. Parmi les intervenants, on compte Anne Hidalgo, Homayoon Azizi, ambassadeur d'Afghanistan en France, le philosophe Bernard Henri Lévy, les maires de Bruxelles,

Des djihadistes propriétaires d’esclaves hébergés en Turquie

Image
  Selon le JDD , d’anciens combattants de l’Etat islamique se seraient réfugiés en Turquie avec leurs esclaves. Près de 400 personnes issues de la minorité yézidie seraient concernées. Des réfugiés yézidis en Irak, en 2016 En 2017, la libération des villes de Mossoul et Raqqa des griffes de l’Etat islamique a sonné la fin du califat, que cette organisation terroriste entendait bâtir à cheval sur l’Irak et la Syrie. Mais même après ces cuisantes défaites, l’organisation Etat islamique existe toujours, et continue de commettre ces atrocités qui l’ont rendue tristement célèbre. Parmi ces atrocités, on compte l’esclavage. En 2014, les djihadistes de l’OEI prennent la ville de Sinjar, dans le Nord-Ouest de l’Irak. Cette ville est majoritairement peuplée de yézidis, une minorité kurde pratiquant une religion millénaire proche du zoroastrisme. La religion yézidie est une forme de gnose vénérant un archange déchu et tenant le serpent noir pour un animal sacré. En raison de ces ambiguïtés, les

Covid-19 : Une épidémie de pauvreté

Image
« Le coronavirus m’a détruit ». Maxime a 36 ans et n’aurait jamais pensé se retrouver un jour à la rue. Cet homme affirme avoir « tout connu, j’ai bossé toute ma vie. J’ai travaillé dans un hôtel 5 étoiles et aujourd’hui je fais la manche. J’ai tout perdu du jour au lendemain ». Avant le confinement, Maxime était auto-entrepreneur, un statut souvent considéré comme particulièrement fragile et précaire. Croulant sous les dettes, son entreprise a fait faillite, dans un contexte de pandémie et d’effondrement de l’économie française.   Depuis 3 mois, il dort sur un matelas, dans une rue du 9 e  arrondissement de Paris. Autour de lui, des vêtements de marques dont « une veste à 200 euros ». « Je ne l’aurais jamais acheté si j’avais su que je me retrouverais un jour à la rue », se lamente-t-il. Maxime me montre son porte-monnaie en cuir noir contenant plusieurs cartes de crédits, symbole d’une vie antérieure désormais révolue.   Devenu sans-domicile fixe, Maxime a basculé dans la drogue. Il

Ethiopie : la guerre invisible

Image
Depuis novembre 2020, l'Ethiopie est le théâtre d'une guerre civile qui oppose le gouvernement d' Abiy Ahmed aux rebelles du Front de libération du peuple du Tigré . Alors que les massacres de civils se multiplient, cette guerre ne semble intéresser ni les médias, ni les opinions publiques occidentales Il est vrai que l'Histoire de l'Ethiopie est particulièrement violente. Entre 1961 et 1991 , puis entre 1998 et 2000 , deux guerres avec l'Erythrée voisine provoquent la mort de près de 500 000 personnes dans les deux pays. Les tensions entre l'Ethiopie et l'Érythrée se poursuivent jusqu'en 2018, année de l'arrivée au pouvoir du premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. Ses efforts en faveur de la démocratisation de l'Éthiopie et de l'apaisement des relations avec l'Érythrée lui valent l'obtention du Prix Nobel de la paix en 2019, récompensant la fermeture d'une page sanglante de l'histoire de son pays. Mais Abiy Ahmed se tro

Libye : neuf ans de guerre pour rien

Image
"Je ne veux pas dans six mois, un an, deux ans, avoir à constater que la Libye est dans la situation de la Syrie d’aujourd’hui", déclarait le président Emmanuel Macron le 22 juin 2020. Pourtant, force est de constater que la Libye semble avoir remplacé la Syrie comme nouveau terrain d'affrontement des grandes puissances. Retour sur neuf ans de guerre qui ont transformé l'un des pays les plus riches d'Afrique en véritable enfer sur Terre. En 2011, une insurrection armée soutenue par des bombardements français, anglais et américains renverse le chef d'Etat libyen Mouammar Kadhafi , après 42 ans de règne tyrannique. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, en 2010 La Libye connaît alors les premières élections libres de son histoire, qui amènent au pouvoir des islamistes. Les gigantesques arsenaux de Kadhafi sont pillés par les anciens insurgés. Les armes se vendent sur les marchés et finissent par inonder l'Afrique, conduisant à une prolifération d

Le prêt garanti par l’Etat, remède économique ?

Image
Le 16 mars 2020 à 20 heures, le président Emmanuel Macron annonce un confinement obligatoire de la population française, en réaction à une épidémie de coronavirus qui a fait, au 15 mai, plus de 300 000 morts dans le monde dont 27 000 en France, selon les chiffres de l’OMS. En conséquence, les perspectives économiques de la France se dégradent. Selon une étude de l’OFCE publiée le 20 avril, l’impact du confinement est estimé à 120 milliards d’euros, soit 5% du PIB français. Dans ce contexte de crise, quelles mesures ont été prises par les autorités pour permettre aux entreprises françaises de faire face à la pandémie ? L’une des mesures mises en place par le gouvernement pour soutenir l’économie française est le prêt garanti par l’Etat (PGE). Il permet à une entreprise « qui demande un prêt à sa banque ou à un intermédiaire en financement participatif » d’« obtenir une garantie de l’État » (Service-Public.fr). Au 7 mai 2020, ce sont plus de 500 000 entreprises qui ont demandé

Taux négatifs : les banques sont-elles devenues folles ?

Image
Les banques seraient-elles en train de jouer aux apprentis sorciers ? La FED, la réserve fédérale des Etats-Unis, vient récemment d'injecter plusieurs centaines de milliards de dollars  dans l'économie pour palier à un manque de liquidités, et se refuse toujours à relever ses taux d'intérêts . Dans l'Union européenne, il semblerait également que les banques soient en train de jouer avec le feu. La Banque Centrale Européenne (BCE) mène en effet depuis plusieurs mois une politique de taux négatifs, autorisant les Etats-membres à lui rembourser moins d'argent qu'ils ne lui en doivent. Pour en savoir plus, je suis allé interviewer Grégoire Cayeux, analyste financier chez BNP Paribas. "Très peu de gens maîtrisent le sujet" des taux négatifs, m'affirme t-il. La banque centrale européenne, à Francfort "La BCE mène une politique de taux négatifs depuis quelques mois, que l'on peut assimiler à une forme d' allègement quantitatif. Le J