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Affichage des articles du octobre, 2019

L’ascension de l’Iran comme puissance hégémonique au Moyen-Orient depuis 2003

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Introduction : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera », aurait déclaré Napoléon  en 1816. Cette phrase prophétique aurait pu également s’appliquer à l’Iran, tant le retour en force de cette puissance sur la scène internationale semble bouleverser l’équilibre géopolitique mondial. L’Iran, en forme longue République islamique d’Iran, revendique une histoire pluri-millénaire. De fait, la fondation de l’ Empire perse par Cyrus II le Grand remonte à 559 avant JC. Durant la majeure partie de son histoire, la Perse est dirigée par une série de monarques, les shahs (ce terme signifie « roi » ou « empereur » en persan).     Carte de l’Iran au Moyen-Orient En 1935, la Perse adopte le nouveau nom d’Iran, étymologiquement « pays des aryens », en signe d’amitié avec l’Allemagne nazie. A partir de la Seconde guerre mondiale, l’Iran devient un allié fidèle des puissances occidentales, notamment des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Ceux-ci exercent un contrôle vigilant

L’héritage d’Edmund Burke dans la pensée politique française

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Introduction : « Quiconque n’a étudié et vu que la France ne comprendra jamais rien, j’ose le dire, à la Révolution française », déclare le philosophe libéral Alexis de Tocqueville dans son ouvrage L’Ancien Régime et la Révolution (1856). Cette phrase pourrait également s’appliquer à la contre-révolution, tant la pensée politique et philosophique des contre-révolutionnaires français trouve des résonances à l’étranger. Cette influence étrangère se ressent particulièrement outre-Manche, à travers la pensée et l’œuvre d’ Edmund Burke . Ce dernier, né en 1729 d’une mère catholique et d’un père anglican et mort en 1797, est un homme politique et philosophe irlandais. Il fut, entre 1758 et 1780, député du parti whig à la Chambre des Communes. Burke était un membre de l’aile conservatrice de ce parti, une formation politique de tradition libérale, opposée à l’absolutisme royal, favorable à un Parlement fort et à la limitation constitutionnelle du pouvoir exécutif. Edmund Burke est